Cette résolution aurait dû résonner dans l’enceinte du Congrès de maires.
Malheureusement, des circonstances exceptionnelles en ont décidé autrement.
Exceptionnelles et même uniques car c’est la première fois, en dehors des périodes de guerres, que l’AMF est contrainte d’annuler son Congrès.
Cela est vécu comme une réelle meurtrissure, tant le Congrès constitue pour nous tous la grande réunion de famille des maires ; un temps de partage fécond, où l’on échange, l’on débat, où l’on confronte les expériences.
Mais surtout où l’on célèbre la force du mandat de maire, forgeant ainsi notre unité par-delà la diversité de nos territoires et nos sensibilités politiques. Pour autant, ne pas nous réunir ne nous condamne pas au silence.