Communes privées d’eau, drame pour les agriculteurs, les écosystèmes et la biodiversité…. Pour faire face à cette situation historique, la Première ministre, Élisabeth Borne, a activé la cellule interministérielle de crise (CIC) ce vendredi 5 août 2022, et appelle chacun à préserver les ressources en eau.
Une cellule aux multiples missions
La cellule interministérielle de crise (CIC) doit permettre :
- d’assurer une remontée d’information régulière par les Préfets de département des zones les plus touchées ;
- d’anticiper l’activation éventuelle des plans ORSEC « eau » pour les agglomérations concernées ;
- de coordonner les mesures de sécurité civile nécessaires.
Elle assurera aussi un suivi des impacts de cette sécheresse pour les infrastructures de production d’énergie et de transport et pour le secteur agricole.
Une mobilisation générale
La Première ministre a demandé aux Préfets de réunir, dès la semaine prochaine, dans chaque zone de tension les commissions locales de l’eau afin d’organiser un dialogue local sur la priorisation des usages en cas de nécessité.
Par ailleurs, les Français sont appelés à être très vigilants quant à l’utilisation des ressources en eau. Des mesures de restriction ont été prises et le seront partout où cela est nécessaire afin de garantir les usages prioritaires de santé, de sécurité civile et d’approvisionnement en eau potable.
À ce jour, 93 départements concernés par une restriction au-delà de la vigilance, sur au moins une partie du territoire : 3 en alerte, 13 en alerte renforcée et 77 en crise. Depuis hier l’Ardèche est passé de crise à alerte renforcée. Paris, le Seine-Saint-Denis, et les Hauts-de-Seine sont en vigilance.